Challenger 300 sur la piste
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Sammy Hagar et son Challenger 300

Pour la légende du rock américain et entrepreneur Sammy Hagar, posséder un avion Challenger 300 met son horaire exigeant parfaitement au diapason.

Sammy Hagar dans son Challenger 300
Sammy Hagar à bord de son Challenger 300.

Sous le soleil de l’après-midi dans les hautes terres de l’État de Jalisco, un avion Challenger 300 amorce sa descente au-dessus des champs d’agaves tentaculaires. À bord, Sammy Hagar se prépare à un atterrissage qui lui est familier à Guadalajara. Son compagnon est son collègue musicien et entrepreneur Adam Levine. Les deux amis se rendent régulièrement à Cabo San Lucas pour jeter un coup d’œil à Santo Mezquila, leur coentreprise nouvellement lancée avec la célèbre distillerie El Viejito. « Dans un moment comme celui-là, je ne peux pas dire exactement ce que je fais dans la vie », dit Hagar, en riant. Une chose est sûre : entre sa musique, ses affaires, ses livres et ses œuvres de bienfaisance, Sammy Hagar fait beaucoup de choses dans la vie – le tout, en grande partie, grâce à son avion d’affaires.

Les aigles volent

Hagar a la piqûre pour l’aviation au début des années 80, lorsqu’il commence ses tournées avec des tubes comme « I Can’t Drive 55 ». Lorsqu’il joint le groupe Van Halen en 1985, il fait de tout pour voler d’un spectacle à l’autre, en avion privé ou sur des liaisons commerciales : « N’importe quoi pour éviter le bus de tournée! » 

Depuis ces débuts, son amour pour l’aviation a crû de façon exponentielle. À la fin des années 80, il possède pendant quelque temps un petit biturbopropulseur, bien qu’il l’utilise rarement, car il ne peut accueillir tous ses collègues du groupe Van Halen. Hagar est ensuite copropriétaire d’un biréacteur d’affaires : « C’est ce qui a tout changé pour moi », dit-il. « Plus je traversais le pays avec mon avion, plus j’aimais l’expérience. »

Après sept ans, Hagar fait le saut vers la propriété exclusive. « J’ai constaté qu’à long terme, être propriétaire d’un avion coûterait cinq fois moins cher que d’en noliser un. » C’est à cette époque que Hagar découvre l’avion Challenger 300.

Il monte avec un ami pilote qui a accumulé 10 000 heures à bord de son biréacteur Challenger 300 pour des voyages d’affaires jusqu’en Norvège. « Après ce vol, j’étais accro », indique-t-il.

En 2012, Hagar s’associe à Bombardier pour trouver un avion Challenger 300 « comme neuf ». Il jette son dévolu sur un modèle 2008 entièrement personnalisé avec à peine 220 heures à son actif : « La cabine était insonorisée et l’intérieur personnalisé était blanc et noir, ce qui faisait très rock’n’roll », sourit-il. « J’essayais de négocier dur, mais dans ma tête, je pensais déjà : vendu. »

« Si je suis en mode écriture de chanson, mon avion est le meilleur endroit pour me concentrer… Je suis dans un espace où personne ne vient déranger ma créativité. »

Une histoire d’amour

Il y a maintenant six ans que Hagar a pris livraison de son avion Challenger 300. On pourrait pardonner au « Red Rocker », maintenant septuagénaire, de ralentir, mais il reste dynamique grâce à un large éventail d’activités couronnées de succès, dont de multiples franchises de restaurant, des marques de rhum et de tequila renommées dans le monde entier, une autobiographie sur la liste des best-sellers du New York Times, une série télé sur les voyages et la musique et des organismes de bienfaisance qui soutiennent de tout, des banques alimentaires aux hôpitaux pour enfants.

Il continue également d’écrire et de publier des chansons avec ses groupes, Chickenfoot, The Waboritas et The Circle, et se produit régulièrement avec des chansons nouvelles et classiques dans de grands événements, comme sa fête anniversaire annuelle à Cabo San Lucas où se réunissent une foule de vedettes. « C’est l’avion qui me permet de faire tout cela », affirme-t-il, invoquant sa capacité non seulement à simplifier son horaire exigeant, mais aussi à réserver un espace protégé pour la créativité et le repos.

« Si je suis en mode écriture de chanson, mon avion est le meilleur endroit pour me concentrer… », dit-il. Je suis dans un espace où personne ne vient déranger ma créativité. » En 2013, Hagar a composé « All We Need Is an Island » pendant des allers-retours à Hawaii, et « Father Sun » est né pendant un vol de retour de Tahiti.

Sammy Hagar et sa guitare
Sammy Hagar a toujours une guitare à bord de son avion privé.

D’un point de vue logistique, Hagar admet que si ce n’était de son avion, sa carrière musicale serait très différente. « À mon âge et avec mon horaire, je n’ai pas la marge de manœuvre pour faire une tournée, mais mon avion me permet de donner deux spectacles à la fois – n’importe où au pays – et de revenir ensuite à la maison pour refaire le plein d’énergie et travailler sur autre chose. »

Avec cette méthode, Hagar peut donner suffisamment de spectacles pour rester en forme et en contact avec ses fans (sans parler de garder son groupe et son personnel engagés et au travail) sans perdre de vue d’autres projets exigeants. Prenons Santo Mezquila, par exemple, dont les producteurs, distributeurs et porte-paroles sont disséminés dans toute la Californie et tout le Mexique. « Adam Levine et mois sommes au Mexique pour une séance photo », dit Hagar. « Ce matin, j’ai sauté dans mon avion à San Francisco, où je vis, pris Adam à L.A., volé jusqu’au Mexique pour les photos, et nous serons de retour à temps pour le dîner. Je ne pourrais jamais faire ça sans mon avion. »

Hagar souligne également qu’il s’agit bien plus que de l’avion en soi – c’est la relation. « J’ai acheté d’autres articles de luxe à l’époque. Certaines marques vous font sentir comme si elles vous faisaient une énorme faveur, mais Bombardier voulait travailler avec moi. » Bien entendu, travailler avec l’horaire chargé de Hagar n’est une mince affaire – mais avec un peu d’effort, on réussit à lui faire garde le cap.

Questions & réponses

Sammy Hagar

  • Qu’est-ce qui vous tient à cœur pendant le voyage?

    J’ai toujours une guitare à bord. Ma cabine est un endroit parfait pour jouer sans aucune interruption.

  • Quelle est votre destination détente préférée?

    Nous prenons l’avion pour un voyage familial chaque année : Costa Rica, les îles Vierges.

    Nous prenons l’avion pour un voyage familial chaque année : Costa Rica, les îles Vierges.

  • Des conseils sur l’achat d’un avion?

    La propriété complète vaut le prix d’entrée. Mon ami Kenny Chesney m’a dit : « Si j’avais à choisir, je vendrais toutes mes maisons et mes bateaux et je vivrais dans mon avion. » Moi aussi!

  • Qui sont vos modèles en aviation?

    Cela peut paraître prétentieux de ma part, mais c’est Warren Buffett. En 2012, tout juste après la publication de mon livre, il m’a invité à prendre la parole à un événement d’entreprise. Nous avons fini par parler de voyage et il m’a confessé que son avion était son petit péché de luxe. J’ai trouvé ça très inspirant.

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Cette histoire a été imprimée à l'origine dans le numéro 29 du magazine Experience publié le 9 octobre, 2017. 

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